Le sommeil est un facteur très important dans le processus du développement général de l’enfant. Plusieurs études ont révélé que le manque de sommeil ou un mauvais sommeil peut avoir des incidences négatives sur le comportement et le bien-être de l’enfant. Quelles sont ces conséquences ?

De la nervosité

Les conséquences du manque de sommeil chez un enfant se manifestent dans un premier temps par des attitudes nerveuses. Il s’agit par exemple de l’hyperactivité, de l’irritabilité et d’un seuil de tolérance abaissé. Vous pouvez toutefois prévenir ces comportements en procédant à l’achat d’un lit pour enfant. Un tel dispositif permettra à votre bout de chou de bénéficier d’un sommeil profond et réparateur.

D’après plusieurs études, les enfants de 3 ans doivent bénéficier d’un sommeil de plus de 9 heures. Autrement, ces derniers risquent d’avoir un score élevé sur l’échelle d’hyperactivité-impulsivité dès l’âge de 6 ans. Ainsi, les enfants doivent dormir durant plus de 10 heures pour éviter les risques d’hyperactivité-impulsivité.

L’insuffisance des aptitudes socioaffectives

La régulation et le traitement des informations émotionnelles sont les facteurs qui déclenchent les compétences socioaffectives (maîtrise de soi, empathie, estime de soi…). Selon les études, le manque de sommeil affecte la régulation et le traitement des informations émotionnelles chez les enfants. Cela a donc des conséquences fâcheuses sur les aptitudes socioaffectives de ces derniers.

Chez un enfant de 12 à 36 mois, le sommeil de courte durée et les éveils nocturnes sont liés à des problèmes socioaffectifs. Ces enfants bénéficient des sommeils fragmentés et ont des niveaux élevés de cortisol à l’éveil. Cela engendre aussi un taux élevé d’affections négatives chez ces derniers.

Le manque de compétences cognitives

La privation de sommeil peut affecter négativement les performances cognitives d’un enfant. En clair, l’insuffisance de sommeil chez les enfants de moins de 3 ans entraîne des déficits dans leurs habiletés cognitives verbales.

D’après les investigations, un enfant de 2 ans doit passer entre 11 à 14 heures d’endormissement. Il bénéficiera ainsi d’un sommeil paradoxal. Cela lui permettra d’avoir un développement cognitif assez favorable à l’âge de 6 ans.

Des difficultés du développement du langage

Certaines études comparatives relèvent que l’insuffisance du sommeil est associée à un déficit du langage. L’enfant qui dort moins prendra généralement plus de temps pour développer ses aptitudes langagières (parler, écouter, lire, écrire).

Lorsque l’enfant bénéficie d’un temps de sommeil adéquat, il parvient à bien structurer ses bases du langage dès l’âge de 6 à 7 mois. Ce facteur est en mesure d’impulser son développement de langue tout au long de la petite enfance. Ce qui lui permettra donc de mieux s’exprimer. Il est donc nécessaire de mettre en place très tôt les dispositifs pouvant aider l’enfant à bien dormir.

L’obésité infantile et ses conséquences

Les enfants qui dorment peu souffrent généralement de surpoids et d’obésité infantile. Selon les enquêtes, les bébés qui dorment pendant 9 heures ou moins la nuit ont un risque assez élevé de surpoids. Ils souffrent souvent de l’obésité dès l’âge de 6 ans.

L’obésité infantile est aujourd’hui un problème de santé publique important en raison de sa prévalence élevée. Elle peut occasionner plusieurs autres maladies telles que le diabète, les troubles cardiovasculaires, l’hypertension, l’inflammation chronique, les complications orthopédiques.

Elle est aussi à l’origine des déformations osseuses, de la puberté précoce, de la sclérose hépatique, de la baisse de la production des ovaires. En outre, les filles sont plus confrontées aux ovaires polykystiques et les garçons souffrent généralement d’hypogonadisme (déficit en testostérone). Il existe plusieurs autres conséquences de l’obésité infantile. Il s’agit entre autres des apnées de sommeil, de l’intolérance, de l’asthme, du manque d’estime de soi et de la dépression.

Hormis ces potentielles conséquences, il est possible que l’obésité infantile devienne une obésité adulte. Il faudra alors prévenir l’obésité chez l’enfant en aidant votre enfant à bénéficier d’une durée adéquate de sommeil. Il faudra l’obliger régulièrement à se coucher tôt. Ce faisant, votre enfant restera en bonne santé avec un poids raisonnable.

Une mauvaise alimentation

Lorsqu’un enfant dort moins, son appétit augmente et il s’alimente mal. En effet, la privation partielle de sommeil engendre un déficit dans le métabolisme du glucose chez l’enfant. Cela change ainsi les taux circulants de certaines hormones, comme la ghréline ou la leptine.

Une privation partielle de sommeil durant deux nuits consécutives est suffisante pour augmenter le taux de sécrétion de la ghréline. Il s’agit en effet de l’hormone de l’appétit. En plus, la leptine qui est l’hormone de la satiété est, quant à elle, diminuée. En conséquence, le rythme de l’appétit global et de l’appétit pour les féculents est largement augmenté.

Par ailleurs, retenez qu’une mauvaise alimentation peut aussi être la cause d’une courte durée de sommeil chez votre enfant. Pour éviter ce problème, aidez-le à consommer beaucoup de fruits et de légumes. Il doit par contre prendre moins de boissons gazeuses. De plus, il faudra veiller à ce que l’enfant mange à des heures normales. Il est démontré que les enfants qui dorment peu la nuit sont généralement ceux qui mangent à des heures tardives.

Voilà en quelques mots différentes conséquences du manque de sommeil chez un enfant. Pour éviter toutes ces situations, prenez donc les bonnes mesures pour amener votre enfant à mieux dormir.